Les petits vieux n'ont pas dit leur dernier mot  

     juin 2021                                                                         

 


Les petits vieux n'ont pas dit leur dernier mot

 

Roman. Juin 2021: City Editions.

"Vous vous comportez comme de sales gosses dans une cour de récréation. Quelques jours en garde à vue vous feraient le plus grand bien."

Résumé:
 À quatre-vingt dix ans, Pierre a bien mérité de couler des jours heureux. Mais dans sa maison de retraite, il n'y a aucune chance que ça arrive! Maria, l'horrible femme de ménage, lui en fait voir de toutes les couleurs ainsi qu'aux autres pensionnaires. Entre insultes et humiliations, les petits vieux n'en peuvent plus.

Alors quand Maria est retrouvée assassinée après avoir été poussée dans l'escalier, les soupçons se portent immédiatement sur Pierre, son principal souffre-douleur et, avec son Alzheimer, qui sait de quoi il est capable?

L'inspecteur "Moustache" chargé de l'affaire n'est pas très futé. Alors, les petits vieux décident de prendre l'enquête en mains? Et Dieu que c'est drôle d'aller fouiner dans les vilains petits secrets des uns et des autres... une vraie seconde jeunesse. Attention, ça va décoiffer, le gang des petits vieux en déambulateurs n'a pas dit son dernier mot!
Hilarant et captivant; un délicieux polar!

Critiques:

Le blog de Joëlle Marchal le 30 01 2021:

Page FB :https://www.facebook.com/joellemarchal74/

Blog : leslecturesdecerise74.over-blog.com

Jean-Louis SERRANO nous entraine en Isère, à la résidence des Pinsons, maison de retraite où nous faisons connaissance avec Pierre, 90 ans. Celui-ci nous conte sa vie dans cette EHPAD, semblable assurément à celles d'un grand nombre de personnes âgées dépendantes.

Pierre est atteint de la maladie d'Alzheimer et ses souvenirs s'échappent, se mélangent. Il est victime de maltraitantes de la part de Maria, femme de ménage horrible, méchante qui va perdre la vie en tombant dans les escaliers.. Mais qui a assassiné cette dame ?

L'auteur dresse parfaitement les conditions de vie des pensionnaires de maisons de retraite en ponctuant fort heureusement son récit d'une touche d'humour.

Il aborde les thèmes de la perte des repères, de l'autonomie et des souvenirs due à la terrible maladie qu'est Alzheimer, l'amitié, la noirceur humaine..

J'ai bien aimé ce « polar » triste et drôle à la fois qui reflète bien la fin de vie des ainés.

Un bon moment de lecture.

 

le blog de Philippe Poisson le 9 juin 2021

Blog de liaison avec "Culture et Justice". Destiné à publier principalement les portraits du jour des écrivains, historiens, artistes, etc - Culture et justice rassemble des informations relatives à l’actualité culturelle sur les questions de justice. Histoires, romans, portraits du jour, salon de livres... Page indépendante sans but lucratif administrée par Philippe Poisson et Camille Lazare, membres de l'association Criminocorpus.

    Jean-Louis Serrano est l’auteur de nombreux ouvrages pour lesquels il a notamment reçu le prix Alain-Fournier. Il signe avec Les petits vieux n’ont pas dit leur dernier mot un roman à mi-chemin entre la comédie et le polar, à la fois drôle, tendre et profond


Inf'Osny Juin 2021

Article d'Isabelle d'Amiens et de Virginie Tinland

Dans quelle vie va cette fois nous projeter Jean-Louis Serrano ? Dans les charentaises de Pierre, 90 ans, pensionnaire aux Pinsons, une maison de retraite qui révèle de sombres aspects de la nature humaine, les affres de la vieillesse, mais aussi la force de l’amitié et de l’humour.

Au travers du récit à la première personne, nous vivons les maltraitances dont il est victime de la part de Maria, une femme de ménage tyrannique, bientôt retrouvée morte au bas d’un escalier. L’enquête est ouverte, Pierre et son trublion de copain Adrien sont dans le collimateur du gendarme. L’amitié est là, mais la confusion aussi, dans la mémoire de Pierre, recollant chaque jour les lambeaux de ses souvenirs : sa petite fille, son jeune frère disparu en Allemagne et son enfance dans le Vercors.

Une peinture de société
« L’âme humaine m'intéresse, indique Jean-Louis Serrano. Là, ce sont aussi certaines institutions inhumaines qui sont passées au crible. Pierre, c’est Louis, mon beau-père disparu en 2005. Beaucoup de scènes sont inspirées de son vécu, comme les médicaments administrés à outrance et cachés dans les poches, la solitude ou les tourments dont il n’osait se plaindre et qui ont nourri ma colère ». Comme toujours, l’auteur puise dans l’humour le remède à la noirceur humaine, et là, avec Les petits vieux n’ont pas dit leur dernier mot, ça décoiffe ! 


France bleu Drôme Ardèche

Valérie Rollmann (le livre du jour 21 06 2021)


 A priori, le livre se présente comme un livre drôle dans lequel les personnes âgées n'ont pas envie de se plier au dictat du jeunisme, avec une enquête policière. Mais derrière le roman apparaît un témoignage. Choisir l'humour et le tendresse pour évoquer un choix de société où l'humanité se fait la malle. Un vrai beau roman d'auteur, sensible et bien écrit. J'espère que vous partagerez mon coup de cœur.


Follow the reader 
 Chronique de Diana


    Ce récit est un peu particulier, déjà parce que la couverture nous induit en erreur, ici pas d’enquête mais plutôt un constat doux-amer sur une fin de vie en institution.

    Mais Maria va finir morte en bas d’un escalier, alors est-ce un hasard bien heureux pour les pensionnaires ou juste le ras le bol d’un qui a décidé que c’était trop et l’a poussée. Le doute va s’immiscer et il sera difficile de déterminer quelles sont les circonstances de la mort.

    Ce qu’il faut retenir c’est les belles histoires d’amitiés, d’amour, de ces hommes et femmes qui savent leur fin proche. C’est vraiment très particulier à lire, d’une part ce climat très oppressant des institutions médicales qui à la fois infantilisent et diminuent trop souvent les patients mais qui aussi permettent à beaucoup de ne pas être seuls au quotidien et pouvoir parler, sourire et rire des petits plaisirs de la vie. Et d’autre part c’est aussi un récit qui nous met face à certaines de nos actions mais aussi à ce qui sera sûrement notre fin pour beaucoup.

    C’est en ça que cette lecture est douce amère, elle nous projette dans un futur qui fait tout sauf rêver et qu’on oblitère le plus longtemps possible de nos existences.

    Ce roman est très bien écrit et facile à lire, c’est encore plus paradoxal au vu des sujets qui sont traités. Je le conseille si vous avez un moral fort, pour les plus sensibles attention car certains passages font vraiment mal au cœur.


Les pipelettes en parlent Chronique de Zina


https://lespipelettesenparlent.com/2021/07/les-petits-vieux-nont-pas-dit-leur-dernier-mot-jean-louis-serrano/



    Les petits vieux n’ont pas dit leur dernier mot devrait plaire car il parle de ce sujet tabou qu’est la fin de vie, ici en Ehpad (autre petit nom des maisons de retraite) sur un ton drôle, touchant et avec une petite touche d’enquête policière.

    En effet, Maria, la bête noire des résidents des Pinsons vient d’être retrouvée morte dans les escaliers. C’était leur tyrannique femme de ménage. Pierre, Adrien, “Mike Brant” et Pauline sont aussitôt soupçonnés car ce sont des rigolos et des opposants, et donc ses souffre-douleurs préférés.

    Mais entre oublis volontaires et perte de mémoire dues à Alzheimer, l’enquêteur Loigeron, surnommé Moustache par les résidents, qui est chargé de cette affaire, va en voir des vertes et des pas mûres. Le directeur et l’infirmière en chef, Sonia, ne seront pas non plus au bout de leurs surprises.

    Pour ce qui est de l’histoire policière en elle-même, elle me semble secondaire.

    Jean-Louis Serrano brosse un portrait en demi-teinte de cet établissement de retraite. C’est un des atouts de Les petits vieux n’ont pas dit leur dernier mot. Sans fard et sans pathos, il décrit la perte d’autonomie, la perte de repères, la tristesse mais aussi les liens qui se tissent encore à un certain âge et dans des conditions particulières. C’est drôle, touchant et inspirant.

    Heureusement, les paragraphes sur les souvenirs de Pierre (pendant la deuxième guerre mondiale avec sa femme et son frère), sur les moments de partage avec ce fou d’Adrien ou de tendresse devant la vitre avec Pauline, sont de vraies bulles de plaisir à lire. Et de véritables prises de conscience de ce moment bien particulier de nos vies. Que l’on préfère d’habitude ne pas voir…

    Une prise de parole sous couvert de divertissement, situé en Isère, avec des personnages attachants, espiègles et retords, une plongée dans la deuxième guerre mondiale et un suspense léger mais plaisant, j’espère que l’auteur n’a pas dit son dernier mot avec ce livre!


LIVRESQUE 78 Chronique de Mag Dondeyne

https://livresque78.com/2021/07/09/les-petits-vieux-nont-pas-dit-leur-dernier-mot-de-jean-louis-serrano/

Difficile de lire les souffrances que certains tortionnaires font subir aux personnes âgées dans les EPAHD ou à domicile, pourtant nous le savons tous, c’est malheureusement une réalité, cela n’enlève rien à la colère que cela déclenche en moi. Cependant, l’auteur parvient à nous faire prendre le recul nécessaire et voir la sagesse avec les yeux de Pierre, ce pensionnaire de 90 ans qui est l’une des cibles de Maria le dragon du ménage. Quand on côtoie les personnes âgées, ils nous transmettent leur sagesse et Pierre en est rempli mais, son caractère déborde parfois de cette douce carapace et vu ce qu’il endure, il en a bien le droit. Vous l’aurez compris cette première partie de lecture est assez éprouvante mais le ton change, la plume devient plus légère et c’est tant mieux.

Le franc-parler de nos petits vieux est une source de bonheur, ils sont comme les enfants et n’ont plus de filtres, on rencontre aussi au fil des pages de véritables soignants, de ceux que l’on souhaite applaudir à nos fenêtres toute l’année. Car s’occuper des plus faibles, des plus fragiles est un métier et le roman de Jean-Louis Serrano est un bel hommage à cette profession, à ceux qui s’impliquent et rendent les derniers moments de la vie plus doux.

Moi, les anciens je les aime, certains sont moins sympas c’est certain, mais ils sont notre passé, ils sont ce que nous verrons dans le miroir dans quelques années, alors Pierre, Adrien et les autres, j’ai eu un vrai coup de cœur pour eux et cette envie de les protéger. Une belle idée que ce roman, pour plein de raisons que vous découvrirez en le lisant, on dit merci qui? Merci Mag!


Magjournal77 idées de lecture de Pascal Pioppi

https://www.magjournal77.fr/le-coin-mag/item/55176-idees-de-lecture-trois-enquetes-qui-sortent-vraiment-de-l-ordinaire

    La vie en maison de retraite n'est pas des plus réjouissantes. Pierre, à 90 balais, s'ennuie tout comme ses copains. Maria l'horrible femme de ménage est retrouvée morte après avoir dévalé l'escalier. Pierre est montré du doigt car il était le principal souffre-douleur d'une maria horripilante à souhait. L'inspecteur patauge et la bande sympa de petits vieux décide de prendre l'enquête en mains. L'enquête un peu déjantée donne un sacré bol d'air dans la maison médicalisée.

 LIVRESADDICT Chronique de Jess 

https://livresaddictblog.blogspot.com/2021/07/les-petits-vieux-nont-pas-dit-leur.html


Je connais l'auteur sous différents pseudonymes, et que ce soit ses polars ou ses romans du terroir ce sont toujours de très bonnes lectures (retrouvez tous mes avis en fin d'article).

Cette fois, Jean-Louis nous offre un roman bien différent de ce qu'il a l'habitude d'écrire. Nous sommes dans une maison de retraite et si parfois l'auteur tente de faire de l'humour, j'ai trouvé cette histoire bien triste. Nous suivons le quotidien de Pierre, 90 ans, qui vit aux Pinsons depuis environ 8 ans. Il est un peu paumé, la sénilité est en train d'arriver à grands pas, il vit dans le passé souvent. Mais son quotidien est rythmé par le harcèlement et la maltraitance qu'il subit de la part de Maria, la femme de ménage. 
Il n'est pas le seul à subir d'ailleurs, la plupart des résidents subissent des horreurs régulièrement. J'ai été tellement en colère en lisant certaines scènes que j'étais bien contente quand Maria sera retrouvée morte. Mais ce ne sera pas pour tout de suite. L'auteur prend son temps pour nous décrire la vie des pensionnaires, leur routine et surtout les méchancetés de Maria. 

J'ai eu l'impression que le roman était divisé en deux parties distinctes. La première avant le décès de Maria et la seconde sur la vie après Maria et sur l'enquête. Cette dernière passe je trouve au second plan. Le policier en charge de l'enquête vient régulièrement interrogé Pierre et son ami Adrien. Ce sont effectivement les deux seuls pensionnaires à avoir été aussi virulents envers Maria et contents de sa mort. Pierre et Adrien se disputent de plus en plus à cause de cet incident. Adrien dit parfois qu'il l'a tué, mais accuse souvent Pierre de l'avoir fait et de ne pas vouloir lui avouer. 
Plus nous avançons dans l'histoire et plus la mémoire de Pierre s'effrite. Il radote de plus en plus, ne sait plus ce qu'il a mangé la veille, ce qu'il a fait avant-hier et pense que sa petite-fille a toujours 7 ans. Il vit dans le passé, le plus régulièrement pendant la seconde guerre mondiale. Il vit dans le regret de ne jamais avoir eu de nouvelles de son petit frère Georges. 

L'auteur a su très bien nous dépeindre le quotidien de Pierre. Les redondances nous montrent bien dans quel état de confusion il se trouve. Les sujets de conversation entre lui, les locataires et le personnel soignant tournent en boucle, il ressasse à longueur de journée. Les journées se suivent et se ressemblent aux Pinsons. 
L'énigme sur la mort de Maria est très prenante. On se demande tout du long si Pierre est coupable ou si un autre pensionnaire a pu la tuer. 

Voici un roman qui nous fait réfléchir sur le quotidien de nos aïeux lorsqu'ils sont en maison de retraite. J'ai souvent pensé à mes propres grands-parents en lisant cette histoire. Ca ne donne pas du tout envie de finir notre vie dans de telles conditions. 

     Suricate magazine: Article de Céline Gousset du 20 07 2021

https://www.lesuricate.org/les-petits-vieux-nont-pas-dit-leur-dernier-mot-une-enquete-oubliee/

Un roman à l'atmosphère pesante

Pierre, 90 ans passés, est résident dans la maison de retraite des Pinsons. Malheureusement pour lui, sa fin de vie n’est pas aussi douce et reposante qu’il l’aurait souhaitée. La cause principale de son tourment s’appelle Maria. Elle est femme de ménage aux Pinsons et semble bien décidée à imposer sa loi cruelle et arbitraire aux petits vieux dont elle s’occupe. Lassé de la violence physique et verbale dont Maria fait preuve à son encontre, Pierre rêve d’avoir encore la force de la faire dévaler les escaliers. Le jour où Maria est retrouvée morte au bas des marches, les certitudes de Pierre vacillent. Avec son Alzheimer, il n’est plus sûr de rien. Est-ce un hasard bienheureux ou en est-il coupable ?

    Les petits vieux n’ont pas dit leur dernier mot est un roman à l’atmosphère pesante. La maltraitance dont sont victimes les résidents, leur solitude et surtout le manque de considération à leur égard sont fort marqués. Ceci rappelle une triste vérité subie par certains de nos aînés, encore trop répandue.

    Fort heureusement, les personnages sont attachants. Pierre vit plus souvent dans le passé que dans le présent. Ses souvenirs le hantent et se mêlent à sa vie actuelle. Le retour à la réalité est souvent difficile pour lui, même s’il a la chance de pouvoir compter sur la présence de ses amis, compagnons de galère. Dans une lecture au climat oppressant, les belles histoires d’amitié et d’amour de ces hommes et de ces femmes qui savent leur fin proche met du baume au cœur.

    On soulignera les qualités de l’auteur qui est parvenu à présenter une narration à la première personne, se déroulant dans la tête d’un homme souffrant de la maladie d’Alzheimer. Bien que Pierre oscille entre vieux souvenirs, moments de lucidité et prises de consciences délicates, le récit est cohérent et reste facile à suivre. Cela met d’ailleurs l’empathie du lecteur à rude épreuve, puisque celui-ci comprend davantage que ce dont Pierre a conscience. Il est douloureux de voir ce petit vieux souffrir au fil des pages sans pouvoir en prendre la défense.

    Ce roman présente une histoire inattendue car la quatrième de couverture n’en reflète pas bien le récit. En effet, on n’y retrouve ni éclat de rire ni enquête digne d’un polar, bien qu’annoncés à l’arrière du bouquin. L’histoire traite plutôt d’une réalité pas toujours reluisante d’une fin de vie en institution. Il s’agit donc d’un roman vraiment réussi et bien construit, mais qui ne répond pas aux attentes du lecteur à la recherche d’une enquête à dimension comique. Le choc de la dureté du récit, amené avec finesse et mélancolie, n’en est que plus brutal.

                                                                             

                   Les lectures de Cerise: Chronique de Joëlle Marchal le 16 07 2021

leslecturesdecerise74.over-blog.com

Hilarant et captivant : un délicieux polar !

L'auteur

Jean-Louis Serrano est l’auteur de nombreux ouvrages pour lesquels il a notamment reçu le prix Alain-Fournier. Il signe avec Les petits vieux n’ont pas dit leur dernier mot un roman à mi-chemin entre la comédie et le polar, à la fois drôle, tendre et profond.

Mon avis

Je remercie City Editions de m'avoir envoyé en service de presse le dernier roman de Jean-Louis SERRANO , « Les Petits vieux n'ont pas dit leur dernier mot ».

Bien que peu habituée à lire des « polar », la couverture fort intrigante et le titre m'ont de suite interpellée et il s'avère que je n'ai pas été déçue.

Jean-Louis SERRANO nous entraine en Isère, à la résidence des Pinsons, maison de retraite où nous faisons connaissance avec Pierre, 90 ans. Celui-ci nous conte sa vie dans cet EHPAD, semblable assurément à ceux d'un grand nombre de personnes âgées dépendantes.

Pierre est atteint de la maladie d'Alzheimer et ses souvenirs s'échappent, se mélangent. Il est victime de maltraitances de la part de Maria, femme de ménage horrible, méchante qui va perdre la vie en tombant dans les escaliers. Mais qui a assassiné cette dame ?

L'auteur dresse parfaitement les conditions de vie des pensionnaires de maisons de retraite en ponctuant fort heureusement son récit d'une touche d'humour.

Il aborde les thèmes de la perte des repères, de l'autonomie et des souvenirs due à la terrible maladie qu'est Alzheimer, l'amitié, la noirceur humaine..

J'ai bien aimé ce « polar » triste et drôle à la fois qui reflète bien la fin de vie des ainés.

Un bon moment de lecture.

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K-LIBRE: Chronique de Thomas Bauduret le 09 08 2021 

http://www.k-libre.fr/klibre-ve/index.php?page=livre&id=6148


Série grise

Bienvenue aux Pinsons, un de ces mouroirs tranquilles et aseptisés où l'on parque les "personnes âgées" en attendant d'en être débarrassé. Et à quatre-vingt-dix ans, Pierre aurait bien mérité d'y vivre tranquille, à ressasser son enfance avec son ami Adrien, évoquant leurs promenades à vélo et leurs baignades interminables. Il y a aussi le souvenir de la guerre, de ceux qui n'en sont jamais revenu et du frère de Pierre, parti à sa place au STO et dont la famille n'a plus jamais eu de nouvelles. Les Pinsons ne serait pas le pire de ces établissements où les sévices sont ceux de l'âge, et Pierre n'a déjà plus toute sa tête, s'il n'y avait ce tyran domestique qu'est Maria l'infirmière, véritable dragon dépourvu de cœur régnant par la terreur. Aussi, lorsqu'elle fait une chute mortelle dans les escaliers, personne ne la pleure, au contraire. Mais quelqu'un la détestait-il assez pour la pousser ? Ou plutôt : TOUS ne la détestaient-ils assez pour vouloir qu'elle cesse d'empoisonner leurs derniers moments en ce monde ? Mais un second meurtre vient compliquer la donne, d'autant que Maria n'était peut-être pas la virago qu'on croyait...
Encore une œuvre qui se situe dans cette zone grise entre le noir et la blanche, où l'argument policier assez léger (ce n'est pas un reproche) n'est là que pour soutenir une étude de personnages. Mais appeler ça une comédie, comme le fait le quatrième de couverture ? Il faut avoir une drôle de définition de l'humour, ou se contenter d'une fiche de lecture. Non, l'auteur excelle surtout à décrire sans pathos, mais avec un très beau style ces mouroirs destinés à ceux qui ne peuvent plus vivre et n'en ont parfois même plus la volonté, où la double trahison du temps qui passe et de la mémoire défaillante fait se mêler les époques. Pour filer la métaphore cinéphilique, on est plus proche de l'excellent Youth de Paolo Sorrentino que chez les Vieux de la vieille. Et si tout ceci se lit plus qu'agréablement, c'est quand même avec un certain malaise : puisque tel est notre sort à tous, que ferons-nous lorsque viendra cette inéluctable heure d'hiver ? Un roman qui appuie là où ça fait mal, ce qui est somme toute un des buts de la littérature, avec l'élégance de ne pas trop insister ni d'étirer son propos. Jean-Louis Serrano a frappé bien juste...

Citation

Certains jours, on aimerait réveiller tous les cancers du monde pour franchir avec eux l'issue de secours, dans la clarté radieuse d'un bloc opératoire.



Des plumes et des livres: Rédigé par Aurore le 5 08 2021  et complété le 17 08 2021

https://desplumesetdeslivres.wordpress.com/

    
J’ai beaucoup aimé Les petits vieux n'ont pas dit leur dernier mot. Non pas pour les drames dont ils sont victimes mais par le réalisme des Pinsons et la justesse du récit. Les touches d’humour permettent de faciliter la lecture sinon elle serait trop dramatique, trop crue, trop difficile à appréhender. Le côté policier est le petit plus qui redonne du piquant à un roman déjà bien intéressant. 

    Dans son nouveau roman, Les petits vieux n’ont pas dit leur dernier mot, Jean-Louis Serrano nous plonge au cœur d’un EHPAD et dresse le constat de la fin de vie dans ce type d’établissement.

    Nous suivons donc Pierre, un nonagénaire atteint de la maladie d’Alzheimer, qui voudrait profiter tranquillement du temps qu’il lui reste à vivre. Seulement avec sa femme de ménage, Maria, c’est mission impossible. Cette dernière lui en fait voir de toutes les couleurs, ainsi qu’aux autres pensionnaires. Ainsi, personne ne la pleure réellement quand elle décède suite à une chute dans les escaliers. Accident ou meurtre ? C’est ce que la gendarmerie doit élucider, mais les vieux ne font pas confiance à l’inspecteur « Moustache » et décident de prendre les choses en main.

    Je ne sais pas si c’est parce que dans ma vie personnelle, l’un de mes proches est allé en EHPAD et que ça a été une mauvaise expérience, qui a fait que j’ai pris très à cœur l’histoire de Pierre. Beaucoup de situations de maltraitance m’ont révoltée et j’avais de l’empathie pour ce vieux monsieur qui endurait tout cela et qui n’était pas écouté parce qu’il « perd la boule » à cause de sa maladie. Les trop nombreux articles dénonçant ces maltraitances de nos aînés montrent clairement qu’il y a un souci dans certains de ces établissements… Heureusement que le nonagénaire a du répondant dans le roman, tout du moins en esprit, sinon le récit aurait été trop lourd émotionnellement !

    Jean-Louis Serrano retranscrit parfaitement les pensées, parfois incohérentes, du malade d’Alzheimer. Cela peut être déroutant pour ceux et celles qui n’ont jamais été confrontés à cette maladie. Néanmoins, l’auteur a le mérite de nous plonger dans la tête de ce personnage avec brio. De ce fait, nous partageons le point de vue de Pierre, ses pensées, ses souvenirs (tout du moins ceux qui restent) et l’enquête qui piétine puisque Pierre ne se souvient de rien !

    Malgré une thématique lourde, un personnage attachant mais malade, Jean-Louis Serrano apporte de la légèreté avec les caractères hauts en couleurs des résidents de l’EHPAD. Bien qu’ils sachent leur fin toute proche, ces hommes et femmes sont le parfait exemple d’amitié, d’amour et de solidarité. A travers un quotidien difficile et oppressant, on retrouve de brefs moments de joie, les petits plaisirs de la vie, fugaces mais ô combien importants qui rendent la situation moins pire.

    Les petits vieux n’ont pas dit leur dernier mot est un récit en plein cœur de l’actualité, une tranche de la société contemporaine. Malgré un sujet oppressant, c’est un roman qui se laisse lire facilement grâce à la plume simple mais efficace de l’auteur.



EVA IMPRESSIONS LITTERAIRES: le 10.06 2021

https://www.facebook.com/evalitteraire/posts/465660041206284


"Les petits vieux n'ont pas dit leur dernier mot" de Jean-Louis SERRANO paru le 2 juin 2021 chez City Éditions, 272 pages. Lecture du début de ce roman enregistrée en vidéo sur Eva Impressions littéraires et Eva Résonances littéraires :

"Qui a dit que les maisons de retraite étaient mortelles ?"

"Vous vous comportez comme des sales gosses dans une cours de récréation. Quelques jours en garde à vue vous feraient le plus grand bien !"

"Hilarant et captivant : un délicieux polar ! "

    En ce qui me concerne ce récit est bien plus qu'un énième roman sur des vieillards en folie faisant les quatre cents coups ; pour moi qui semaine après semaine accompagne en particulier un couple d'amoureux âgés heureusement encore chez lui, ce texte m'a profondément touchée et bouleversée car je revoyais mon ami Olivier, très fragilisé et si héroïque, pleurant soudain à l'évocation d'un de ses souvenirs d'enfance ou de jeunesse pendant la seconde guerre mondiale. Un homme âgé qui brusquement redevenait un enfant que je consolais, dont la peine est aussi abyssale aujourd'hui qu'elle l'était alors.

    Effectivement, souvent nous partageons des moments d'une cocasserie, d'une drôlerie infinies car ces héros de la vie qui ont tout traversé ont le sens de l'humour, de la dérision, de l'autocritique. Leur ironie ou leur blagues sont autant de signes de leur élégance, de celle dont se revêt la tristesse et quelques fois le désespoir. Ne pas se reconnaître lorsque l'on se regarde dans le miroir, se penser toujours jeune, avoir le cœur qui s'accélère face à une jolie nonagénaire, faire des coups pendables au personnel de l'Ehpad avec son poteau de toujours, avoir encore le sens de la formule en digne émule d'Audiard, tout cela fait de ce roman un récit goûteux, puissant, émouvant, nous rappelant à nos devoirs envers nos anciens, nos sages.

    Ce roman devient aussi oppressant, inquiétant, initiateur de notre révolte lorsqu'il aborde par le personnage de la femme de ménage Maria, la maltraitance sur personnes âgées par certains sadiques glissés dans le personnel soignant. Des tortionnaires qui prennent leur pied à s'attaquer à plus faible. Est-ce si étonnant, alors, que dans ce climat anxiogène de peur et terreur revenues, Pierre notre narrateur se souvienne avec autant d'acuité des années de guerre, de son jeune frère Georges disparu à jamais. Ce mystère d'hier se double bientôt de celui entourant la chute mortelle dans les escaliers de la Gorgone lusitanienne Maria. Pierre se demande si son copain Adrien n'aurait pas fait le coup et inversement ! La suspicion infecte les couloirs de la maison de retraite malgré les amours rafraîchissantes de Pierre et Pauline, et l'arrivée de la remplaçante de l'ogresse, la Martiniquaise Gloria.... mais un deuxième cadavre est retrouvé... On bascule dans le thriller.

    Vous suivrez ces pieds nickelés jusqu'au bout de l'enquête et du chemin, vous voudrez enlacer et embrasser certains des pensionnaires, vous vous réjouirez que l'Amour et l'Amitié soient toujours aussi présents et vous chanterez avec Pierre et Lola sa petite fille de 25 ans bloquée dans la mémoire du grand père à 7 ans cette comptine : Un éléphant qui se balançait sur une toile, toile, toile, toile d'araignée.

    Et il trouvait ce jeu tellement amusant que bientôt vint un deuxième éléphant. Bidou, bidou....Deux éléphants qui se balançaient...

    Très beau roman sur la vieillesse, l'Amour, l'Amitié, le courage, le respect que nous devons aux anciens. Une réflexion en filigrane sur notre société jeuniste menacée de perdre ses fondations solides si nous n'y prenons pas garde. Un avertissement quant à toute cette mémoire bientôt perdue si nous ne récoltons pas les témoignages de toutes ces personnes âgées ; enfin un plaidoyer se servant de l'humour comme arme de guerre massive contre l'exploitation et la maltraitance des pensionnaires de certaines maisons de retraite qui sont autant de mouroirs indignes où sévissent des criminels en puissance.

    Effectivement l'auteur a raison de rappeler que les petits vieux n'ont pas dit leur dernier mot et qu'ils peuvent toujours se défendre, voire plus. 


    OUVRARD ARROYO Article en ligne le 15/07

https://www.instagram.com/p/CRWX1iGs0PE/


Troublant ! Vous ne regarderez plus les seniors de la même manière … pitié, non ! crainte, oh que oui !
Les petits vieux n’ont pas dit leur dernier mot de Jean-Louis Serrano nous téléporte au sein de la maison de retraite « Les Pinsons » où la vie n’est pas un long fleuve tranquille. Comme Pierre, Adrien et leur bande, vous allez être bousculés !
Nostalgie et espérance, souvenirs et instants présents, tristesse et espièglerie, enfance et vieillesse, douce quiétude et méchanceté gratuite … tout s’entremêle, habilement appréhendé avec une grosse pincée d’humour… ce qui engendre une belle zizanie digne d’une cour d’école.
A lire évidemment à la maison… de retraite ou à la … récréation.



LES LECTURE DE CLAIRE: Article du  10 06 2021

    On plonge dans la vie d'une maison de retraite avec une réalité qui nous percute de plein fouet. Pierre, nonagénaire, est persécuté par la femme de ménage.
    On fait face à un mix de comédie et d'enquête sous un trait de réalisme.
Je me suis parfois perdue dans la narration, dans les allées retours du passé présent.
    Pourtant ce roman m'a touchée et émue.
On prend à nos ascendants, à notre avenir et à toutes les personnages âgées isolées dans ces maisons de retraites.
    Je me suis attachée à Pierre et Adrien, à leur histoire et à leur amitié.
 
  
                                                  
                                         Marieemmy le 12 août 2021
 
https://www.instagram.com/p/CS6aB4sK-Vh/

    Je remercie Éric Poupet pour l'envoi de ce livre.
Un nouveau cosy mystery qui se passe dans une maison de retraite. Un décor original, loin des sentiers battus, des petits vieux pleins de drôlerie.
Prenez des petits vieux qui, pour certains, n'ont plus toute leur tête, une femme de ménage détestable et méchante, des infirmières, un chef et un commissaire, le tout dans une maison de retraite .
Mélangez ça et vous obtiendrez un double crime!
Mais qui est ou qui sont les coupables ?
    Un livre sympa mais je m'y suis un peu perdue. Car on suit les cheminements de pensée de ces personnes séniles qui passent du coq à l'âne, mélangeant l'époque récente et les souvenirs bons et mauvais.
    La plume est fraiche, drôle et j'ai bien ri avec ces personnages loufoques.


 Le commercial du Gard 23 juin 2021


Jean-Louis Serrano est l’auteur de nombreux ouvrages pour lesquels il a notamment reçu le prix Alain Fournier . Il signe avec Les petits vieux n’ont pas dit leur dernier mot un roman à mi-chemin, en la comédie et le polar, à la fois drôle, tendre et profond.


Entreprises Magazine (Luxembourg) septembre-octobre 2021

https://www.entreprisesmagazine:com/

Une épopée de sales gosses qui mériteraient une bonne fessée. C’est captivant et plus que drôle.


FEMINITUDE Septembre/novembre 2021


ASSASSINAT à la maison de retraite:  Pierre a 90 ans et commence à perdre la mémoire. Il aimerait couler des jours paisibles dans la maison de retraite où il est installé depuis le décès  de sa femme... mais il est devenu le souffre-douleur de Maria, la terrible femme de ménage. Quand elle est retrouvée morte dans l'escalier, Pierre est soupçonné par l'inspecteur chargé de l'enquête mais comme il n'est pas très futé... Ce sont les petits vieux créés par Jean-Louis Serrano qui vont prendre les choses en mains. Vous allez adorer l'enquête loufoque de Les petits vieux n'ont pas dit leur dernier mot.
Je me fous de Maria, de sa mère qui doit lui ressembler car il faut bien que des brutes trouvent leurs gènes dans une lignée maudite. Je m'endors  avec une envie folle de l'étrangler, de lui rouler dessus avec une voiture, de la plonger dans un bac d'acide. D'autres comptent les moutons. Moi, j'invente mille manières de me débarrasser d'elle. Parfois, c'est efficace et je sombre en trente minutes à peine...


LECTEURS.COM.
Marie Heckmann
https://www.lecteurs.com/marie-heckmann/226855/son-mur


Un nouveau cosy mystery qui se passe dans une maison de retraite. Un décor original, loin des sentiers battus, des petits vieux pleins de drôlerie.
Prenez des petits vieux qui ,pour certains, n'ont plus toute leur tête, une femme de ménage détestable et méchante, des infirmières,1 chef et 1 commissaire le tout dans une maison de retraite .
Mélangez ça et vous obtiendrez 1 double crime!!
Mais qui est ou qui sont les coupables ?

Un livre sympa mais je m'y suis un peu perdue. Car on suit les cheminements de pensée de ces personnes séniles qui passent du coq à l'âne, mélangeant l époque récente et les souvenirs bons et mauvais.
La plume est fraiche, drôle et j'ai bien ri avec ces personnages loufoques.                    


 


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