Noirs étangs de Cergy
NOIRS ÉTANGS DE CERGY
Polar. 2008. Éditions Corlet-Valhermeil.
Philippe, le vieux flic dépassé par la technologie, ne
pensait pas que son épouse Martine et son ami Corentin, l’éducateur, se
mêleraient à son enquête. L’ex-madame Barjac apparaît et disparaît dans le manoir où Julien a été placé par une
juge pour enfants du tribunal de Pontoise pour exécuter un travail d’intérêt
général. Barjac, le propriétaire du manoir est un étrange type au passé
violent. Philippe est persuadé que qu’il a supprimé sa femme et qu’il a tenté
d’ensevelir le cadavre dans une fosse. On trouve un corps dénudé dans les eaux
des étangs de Cergy, mais Corinne Barjac réapparaît au manoir…
Il faudra bien de l’intuition et de la psychologie à
Philippe por débrouiller cette affaire qui révèle la solitude et la fragilité
des hommes.
Critiques :
Il
n’est pas forcément utile d’élaborer une intrigue complexe, aux multiples
crimes et effets spéciaux pour s’avérer convaincant. Fidèle à sa qualité
d’écriture, déjà évidente dans l’Homme nu et les limons de l’Oise, Jean-Louis
Serrano installe ici une ambiance très subtile. Finesse de la psychologie de chaque
protagoniste, détails trop anodins pour ne pas être importants, questions sans
réponses absolument claires, quelque surprises et faux-semblants : tels
sont les atouts de cet excellent suspense.
Inf’Osny :
Jean-Louis
Serrano revisite ses thèmes de prédilection :
le secret, la violence et la fragilité humaine. Une écriture savoureuse,
toujours juste, précise et empreinte d’une telle sensibilité qu’elle se
rapproche de la poésie.
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