la Beauté du Poulpe



                                                      LA BEAUTÉ DU POULPE
           
          
Polar. 2008. Éditions de Borée. Collection Feuille bleue.

Je ne peux pas m’empêcher de l’admirer : c’est l’aveu d’un fils écrasé par l’emprise tentaculaire d’un père tout-puissant. Un père dont les bras s’abattent sans faiblesse sur un gamin pris en faute. Mais un père qui évite à son enfant de se noyer dans les eaux troubles d’une guerre d’Algérie des années 1960, une Algérie sauvage et dure, les sentiments ne s’expriment pas : l’amour maternel, la fierté d’un père prêt à tout pour sauver sa famille, l’amitié impossible entre deux adolescents qui n’appartiennent pas à la même communauté. La vie est violente comme la beauté de la nature.
Écrit avec une concision remarquable, le quatrième roman de Jean-Louis Serrano brandit le poing contre la folie des hommes à travers l’âme des choses.

Critiques :

Inf’Osny :
La vie est violente comme la beauté de la nature. L’école de la vie, c’est apprendre à côtoyer la mort. Œuvre engagée et profondément humaniste.
Boojum-mag :
Jean-Louis Serrano possède le talent de parler à tous. La narration épurée, s    sans complaisance de La Beauté du poulpe sait distiller l’émotion au détour d’un drame qui ne prend jamais parti. Qui laisse au lecteur tout loisir de réfléchir.
   Parutions.com :
C’est un récit touchant. Le roman séduit car les mots savent porter jusqu’aux ambiances méditerranéennes.
                                               Le petit Dignois (Victor Bérenguier) :
Le livre a le mérite de faire remonter à la surface des ressentis et des non-dits sur une époque.
Spectacle du monde :
Un roman sur l’amour filial donc, qui dresse le cadre aimant de la famille comme rempart à la folie des hommes.
L’Est-Éclair :
Un roman d’ambiance, une écriture subtile où les émotions se cachent derrière la douleur des mots.
Vivre en Val-d’Oise :
Le talent de J.L. Serrano réside dans la délicatesse et la pudeur avec laquelle il décrit l’enfance d’un Pied-noir en pleine guerre d’Algérie. On oscille entre le goût du sang, métallique, et celui d’une orange amère en lisant la Beauté du poulpe et l’on prend plaisir à lire un ouvrage profondément humaniste qui, enfin, ne prend pas parti au sujet d’une période encore sensible aujourd’hui.
Femme d’aujourd’hui :
Un roman à l’écriture subtile qui allie poésie et sauvagerie, sans jamais prendre parti. Un coup d’essai qui ressemble fort à un coup de maître pour la Feuille bleue.

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